Rock, country, jazz, blues, soul et maintenant pop dansante, Imelda May sait tout chanter avec une honnêteté déconcertante, un sens du rythme et du phrasé certainement inné. Celle qui s’est faite connaître en revisitant le rockabilly des années 50, look de pin-up à l’appui, est désormais une artiste qui accroche les cordes à son arc comme autant de manières de captiver et de surprendre son public.
Sa musique est le reflet de ce qu’elle est, de ce qu’elle aime et de ce qu’elle ressent. « Parfois, j’ai envie de chansons sombres et tristes et parfois, j’ai juste envie de danser », explique-t-elle. Une manière de composer instinctive et quasiment spirituelle qui ne peut se cantonner à une seule trame musicale. C’est pour cela que la chanteuse, toujours en quête de nouvelles sensations, navigue à vue entre les styles, se les appropriant pour le meilleur, toujours au gré de ses humeurs.
Parce ce que c’est une certitude, la prodige irlandaise dont la carrière éclatante se compte désormais en décennies, a toujours su se rester fidèle. Avec sa voix profonde, sa sensualité évidente et sa poésie à fleur de peau, elle n’écoute qu’elle-même en restant loyale à ses amis de toujours. Jeff Beck, évidemment, avec qui elle a partagé la scène comme l’écriture de ses albums. Ronnie Wood, qui l’accompagne encore à la guitare sur son dernier album.
Et à presque 50 ans, la chanteuse révèle encore une nouvelle de ses multiples facettes en s’essayant à une pop décomplexée et à un rock mélodieux. La voix toujours suave, presque animale, elle rayonne de toute la sensibilité et du glamour qu’on lui connaît, mettant sur scène une ambiance joyeusement folk qui conduit forcément au coup de foudre !
Sur les planches du Bruxelles, un club de la capitale irlandaise, une artiste est feutrée dans l’ombre. Celle qui brillera sur scène dans quelques années n’a que 16 ans, mais déjà, une volonté farouche de percer dans la chanson. Un soir, elle est rejointe par un guitariste de passage alors qu’elle interprète Rolling and Tumbling. Ce n’est autre que Ronnie Wood, célèbre guitariste des Rolling Stones qu’elle ne recroisera que 20 ans plus tard.
15 ans après ses débuts, la jeune artiste monte son groupe et sort enfin de l’obscurité avec son single, Love Tattoo. Voix profonde, look de pin-up, elle réinvente avec chic et charme le rockabilly et fait un carton plein ! Trois fois disque de platine en Irlande, elle prend la tête du hit-parade de son pays natal et arpente les scènes du monde en transportant dans les années 50 un public déjà conquis.
Celle qui s’est fait un nom dans le rockabilly, qui a joué aux côtés de Jeff Beck aux Grammy Awards de 2010 et qui est devenue la complice de Ronnie Wood change de cap ! L’artiste n’a pas peur de prendre des risques pour revenir au style de son adolescence, plus marqué par la soul ou le jazz. Son cinquième album, Life Love Flesh Blood est enregistré avec l’aide de T-Bone Burnett et met en avant ces sonorités qui colle parfaitement à son ton suave. Le volte-face est réussi !
Imelda May est une artiste complète qui n’en finit pas de nous étonner. 11 Past The Hour est une pépite où se mélangent avec passion les influences et la maturité de la chanteuse. De la très pop Made To Love qu’elle interprète avec son ami Ronnie, à la rock Just One Kiss en duo avec Noel Gallagher, elle tire encore une fois sur la corde sensible avec justesse et poésie.
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